samedi 3 juillet 2021

The Deep House

The Deep House concentre le meilleur et le pire du tandem Bustillo Maury. Le pire : des personnages écrits à la truelle (le mec aux blagues relous et sa copine bourrée de phobies qui vont forcément ressurgir à un moment ou à un autre), une direction d’acteur pour le moins approximative (Eric Savin dans le rôle de Pierre semble tout droit sorti d’un épisode de Sous le soleil), un scénario parfois approximatif (le prologue ne sert à rien et la séquence finale est un peu trop explicative). 

Le meilleur : un pitch ancré dans le cinéma de genre (une maison hantée sous-marine), une réalisation nerveuse après une mise en place poussive (la deuxième partie du film ne nous laisse pas souffler une seconde), un travail sur le décor absolument époustouflant (la visite de la maison s’apparente à un cauchemar éveillé). 

Entre clin d’œil appuyé au remake d’Hellraiser qu’ils n’ont pu mener à bien et sincérité du propos quand il s’agit d’embarquer le spectateur dans un train fantôme lancé à grande vitesse, The Deep House surprend davantage par ses prouesses techniques que par sa maitrise scénaristique et l’empathie suscitée par les personnages. Il n’en demeure pas moins un film de genre efficace et honnête à défaut d’un grand film.

 

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