L’affaire prendra une ampleur qui se révèle véritablement dans la seconde partie du film qui passe alors d’une histoire de procès avec les traditionnelles relations entre avocat et suspect, à la révélation brutale des conditions dans lesquelles l’armée américaine a soutiré des aveux sous la torture à des prisonniers oubliés du reste du monde.
Porté par un Tahar Rahim solaire malgré le destin tragique de son personnage et par une Jodie Foster glaçante de professionnalisme qui ne laisse transparaitre qu’une infime faille dans sa carapace, Désigné coupable évite avec succès les écueils du manichéisme et passe du solide film de procès à un brûlot sans concession contre des méthodes expéditives que n’aurait pas renié Jack Bauer. Solide, touchant et efficace à défaut de révolutionner le genre.
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