Adapté de la bande dessinée éponyme de Benjamin Renner, Le grand méchant renard et autres contes se présente comme une représentation théâtrale en trois actes. Chaque segment, indépendant des autres, met en scène des animaux aux comportements humains développant chacun une personnalité propre et souvent fantasque.
Le film débute avec la course effrénée d’un cochon responsable affublé d’un lapin et d’un canard imprévisibles et totalement immatures pour remettre à ses parents un nouveau-né. Nous enchainons ensuite avec les tribulations du fameux grand méchant renard qui se voit obligé de materner trois adorables poussins qu’il projetait de manger en compagnie du loup. En conclusion, un conte de Noël constitue certainement le segment le plus faible du film.
Toujours est-il que ce grand méchant renard relève haut la main le défi de plaire à la fois aux parents et aux enfants par le biais d’une animation aussi simple que travaillée, d’un discours adulte et d’un enchainement de péripéties qui ne laissent aucune place à l’ennui.
Sans atteindre la puissance et l’universalité de certains Pixar ou Miyazaki, ce long métrage n’a pas à rougir sur la scène internationale et prouve, une fois de plus, la maitrise et la maturité du cinéma d’animation français.
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