Cette fois, l’action se déroule en Belgique où deux tueurs à gage que tout semble séparer attendent les instructions de leur chef. L’un est jeune, peu cultivé, impulsif. L’autre est plus âgé, s’intéresse à l’art et réfléchit avant d’agir. Les deux sont tourmentés et leur destin va vite prendre un tournant dramatique lorsque les évènements s’accélèrent.
Il faut attendre la deuxième partie du film et passer une quarantaine de minutes bavardes et assez peu intéressantes pour que l’histoire prenne toute sa dimension. Bons baisers de Bruges révèle alors sa véritable identité, celle d’un polar tragico comique d’une incroyable méchanceté.
Un petit garçon se prend une balle en pleine tête, un nain raciste et drogué croise des prostitués et nos tueurs tourmentés, Ray balance des blagues sur les pédophiles belges et son poing dans la figure d’une dame.
Au milieu d’un environnement qui frôle parfois le surréalisme, Colin Farell et Brendan Fraser s’en donnent à cœur joie et nous livrent une partition sans faute, entouré d’un ensemble de comédiens à l’unisson de leur talent. Les dialogues font souvent mouche, et malgré la réserve d’un démarrage un peu lent, Bons baisers de Bruges apporte une touche iconoclaste bienvenue et une pierre de plus dans l’univers du polar anglais bavard et déjanté.
1 commentaire:
Brendan Fraser?
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