Les ruines débute comme n’importe quel film d’horreur, par la présentation d’un groupe de touristes en vacances au Mexique qui décident d’aller explorer une pyramide maya.
Les filles sont belles, les garçons musclés, les corps sont mis en valeur. Pour mieux les corrompre par la suite.
Car l’une des grandes réussites de ce film d’une remarquable efficacité, est bien de nous proposer un danger peu commun. Pas de monstre ou de tueur en série pour venir inquiéter nos protagonistes, mais des plantes qui s’insinuent dans les corps et s’emparent des esprits. Et l’intérêt du film, tout comme dans The descent d’ailleurs, est bien la confrontation des différents personnages coincés dans un endroit clos (ici la pyramide assiégée par des indiens hostiles) et menacés par un danger inconnu et omniprésent.
Bien que parcouru de scènes gores très réussies, c’est bien la psychologie de chacun et sa manière de réagir face à cette situation qui contribue à la tension de l’histoire.
Celle-ci ne se relâche d’ailleurs pas un seul instant et fait des Ruines un film prenant qui, s’il ne renouvelle pas les codes du genre, parvient à parfaitement les illustrer.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire