Teenage Mutant Ninja Turtles donc.
C’est bien autour des axes narratifs Adolescence + Mutant que s’articule cette nouvelle adaptation des héros créés par Kevin Eastman et Peter Laird en 1984 et qui revisite la genèse de Leonardo, Donatello, Michelangelo, Raphaël et de leur père adoptif, le rat Splinter.
Teenage pour l’illustration de ce désir d’être unique tout en se fondant dans la masse connectée par les réseaux sociaux et d’être accepté par ses pairs.
Mutant pour cet éternel antagonisme entre des êtres différents dotés de pouvoirs exceptionnels et des humains tour à tour enviés, craints ou haïs.
Ninja pour des scènes d’actions sans temps morts contre des délinquants de bas étage dans un garage confiné ou un monstre gigantesque dans les rues de New York.
Turtles enfin pour cet aspect hors norme qui donne lieu à des gags tour à tour hyper référentiels ou gentiment régressifs mais toujours réussis.
Porté par une animation dynamique qui emprunte à différentes techniques et louche constamment sur le street art, boosté par une bande son exceptionnelle et d’une générosité sans temps mort, Ninja Turtles : Teenage Years enchaine les clins d’œil référentiel (Mad Max, X-Men, Godzilla, l’Attaque des Titans pour ne citer qu’eux) sans jamais sombrer dans le fan service et se conclut par une un hommage appuyé à la mythique solidarité new-yorkaise dans les situations les plus critiques.
Après Spiderman : across the Spider-verse, Ninja Turtles : Teenage Years prouve une fois encore que le véritable cœur des comic book bat du côté d’une animation débridée, imaginative et d’une inventivité qui devrait laisser songeur des exécutifs de chez Marvel et DC réunis.
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