Techniquement, l’animation est sans faille, la réalisation et le découpage des scènes d’actions est un model du genre. On retiendra particulièrement l’évasion de Taï Lung depuis sa geôle qui n’est pas sans rappeler la prison d’Askaban dans Harry Potter.
Toute la séquence, depuis l’arrivée du messager jusqu’à l’évasion finale, est graphiquement splendide et d’une fulgurance rarement atteinte dans les films d’animation. Et cette scène d’anthologie n’est pas la seule, loin de là.
A coté de cela, Kung Fu Panda souffre d’un scénario convenu pour ne pas dire paresseux. Le message répété tout au long du film (le dépassement de soi, le fait de croire en ses rêves) a déjà était entendu mille fois. Les personnages des cinq guerriers disciples sont à peine esquissés, et l’histoire, dont on peut deviner chaque scène à venir, se suit sans aucun intérêt.
C’est d’autant plus dommage que le sujet et le cadre du film se prêtaient à de multiples références aux films de kung fu, mythologie d’une richesse incroyable. Kung Fu Panda est donc au mieux une semi réussite, un bel emballage un peu creux.
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