Flam et Flack n’auraient jamais dû se rencontrer, aussi peu compatibles que l’eau et le feu ils étaient promis à une vie toute tracée, dans la boutique paternelle pour Flam, dans l’ennui mondain d’une famille aisé pour Flack. Sauf que bien sur rien ne se passe comme prévu et, de disputes en causes communes, les deux tourtereaux ne vont pas tarder à braver leurs différences pour se déclarer leur flamme, réaliser leurs rêves et s’émanciper de leurs familles respectives.
Voir au-delà des différences et accepter l’autre tel qu’il est, se construire en tant qu’adulte tout en chérissant les valeurs familiales, Elémentaire coche toutes les cases des bons sentiments sans arriver à nous embarquer dans cette ville cosmopolite d’Element City où la différence se révélera une richesse.
Assez avare en moments comiques dont le principal ressort reste les débordements lacrymaux de la famille de Flack, Elémentaire joue une partition trop sage dont l’animation toujours parfaite ne parvient pas à raviver la flamme d’un scénario convenu.
Personnages volontiers agaçants dans leur volonté presque maladive d’intégration (le père de Flam et sa haine des aquatiques), ou dans leur introspection permanente (Flam elle-même et ses questions existentielles), le dernier né des écuries Pixar lorgne du côté de Vice-versa sans parvenir à en effleurer la magie.
La barre dressée par ses illustres prédécesseurs est haute et le studio nous a habitué à un niveau de qualité incroyablement élevé et nous rappelant en permanence que derrière une animation réussie se cache forcément une belle histoire.
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