Alors que DoggyBags entame sa deuxième saison après une première salve de treize albums, Glénat continue vaille que vaille son exploration de la bande dessinées de (mauvais) genres avec la collection Flesh and Bones lancée en 2014. Zombies, tueurs en série, monstres lovecaftiens, mutants, tous les thèmes ou presque sont abordés avec des réussites divers mais un vrai parti pris, celui de nous proposer des albums one shot en noir et blanc à moins de dix euros (en théorie car certains albums se vendent encore quinze euros l’unité). Moins généreux que DoggyBags mais explorant lui aussi la veine du genre horrifique avec délectation, Flesh and Bones prouve si besoin est que la bande dessinée hexagonale est plus que jamais capable de fédérer de multiples talents autour de thématiques populaires (mais si souvent décriées par les garants officiels du bon goût) avec une volonté constante de divertir en flattant nos instincts les plus primaires. Le grindhouse a encore de beaux jours devant lui.
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