dimanche 10 janvier 2016

Coffret Freaks’ Squeele tome 7 : pas très cool !
















Difficile à première vue de résister au coffret collector qui vient clore la série Freaks’ Squeele. 5000 exemplaires d’un coffret comprenant le tome 7 donc, mais aussi « un manga de plus de 200 pages qui propose un début alternatif à la saga « ainsi qu’un « guide touristique richement illustré de 64 pages ». La surprise en ouvrant la bête n’en est que plus grande.
Déjà échaudé par l’intégrale Masiko qui comprenait 2 aventures déjà publiées dans Doggy Bags sur les 3 proposées, je m’étais pourtant laissé convaincre tant le travail de Florent Maudoux, en particulier sur ce personnage, est digne d’intérêt, tant par la beauté de ses dessins que ses histoires résolument référentielles et généreuses. Car c’est le mot qui vient tout de suite à l’esprit quand on pense aux publications du Label 619, la générosité et l’envie de faire plaisir au lecteur. Tant pis pour les fans de Doggy Bags donc qui se voient obligés de racheter les deux tiers d’un ouvrage qui reste cependant un incontournable. Revenons donc au coffret Freaks’ Squeele qui comprend en effet un guide richement illustré qui semble tenir toute ses promesses et dans lequel j’ai hâte de me plonger
Le bât blesse en ouvrant le manga de 200 pages doté d’une super couverture couleur, qui se révèle être en fait un crayonné de la première version du projet Freaks’ Squeele. Un crayonné qui arrache un peu les yeux sur 200 pages et que l’on a plus l’habitude de trouver sous forme de 5 ou 6 planches en bonus de fin d’album. Et c’est là que je commence à me demander si Ankama Editions n’est pas en train de prendre ses lecteurs pour des tiroirs caisses ?
Parce que bon, le coffret coute tout de même la modique somme de 34 € pour un prix unitaire du tome 7 à 15 €. Ce qui nous laisse 19 € pour un (très joli) guide de 64 pages et un recyclage que l’on nous vend comme un manga original. Les puristes et les dessinateurs de BD y trouveront peut-être leur compte, moi pas. Si cela n’enlève rien au talent de Florent Maudoux et au plaisir que j’aurai à lire ses prochains titres, le procédé n’est pas très cool et en tout cas indigne de l’esprit pulp et pop dont se réclament le Label 619 et les éditions Ankama.

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