Le ton du film est d’ailleurs donné dés le début lors d’une scène d’exécution de prisonniers par Tama, le baron de la drogue, d’une violence très crue. Mariage improbable entre le premier Die Hard et Ong Bak, The Raid marque un tournant dans le film d’action, de part sa sauvagerie, ses chorégraphies et sa maitrise. Car le réalisateur a toujours à cœur de filmer ses combats à distance respectable, ne laissant d’autre choix aux cascadeurs que d’accomplir des prouesses physiques exceptionnelles. L’exact contraire de ce que filmait Stallone sur Expendables.
Si les personnages sont souvent assez stéréotypés, il en est un qui ressort du lot. Mad Dog, l’un des lieutenants de Tama est non seulement un combattant remarquable, mais il prend à contrepied l’image du méchant traditionnel. Alors qu’il tient en joue le chef de l’expédition qui le dépasse d’une bonne tête, il choisit de le combattre à mains nues pour avoir le plaisir de le tuer de ses propres mains, déclarant que tuer quelqu’un avec une arme à feu, c’est comme aller au fast food, c’est fade ! Plus déconcertant encore ce combat final entre Mad Dog, Rama le personnage principal et Andi (attention spoiler) qui se révèlera être son frère. Alors que Mad Dog est en train de torturer Andi et que survient Rama, il détache celui-ci et choisit de combattre les deux hommes de front. Véritable sens de l’honneur ou pur psychopathe ? Il n’en reste pas moins que le personnage restera longtemps dans nos mémoires.
The Raid démontre une fois de plus l’incroyable capacité du cinéma asiatique à nous offrir des films qui repoussent chaque jour les limites du possible en termes de combats et de cascades. Il sera difficile d’apprécier les prochains films d’action après une telle claque.
1 commentaire:
le doublage qui frole le ridicule ? encore un qui semble s'y connaitre et qu'on n'osera pas contredire
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