Un tueur en série, des requins, une
belle surfeuse au passé compliqué. L’animal le plus dangereux n’est peut-être
pas celui que l’on croit.
Fidèle à la réputation du cinéma australien de mêler étroitement
nature sauvage et morts à répétition (Razorback et Wolf Creek pour n’en citer
que deux représentants), Dangerous Animals délaisse le bush pour les fonds
marins et un jeu du chat et de la souris entre un redoutable prédateur et sa
proie qui va s’avérer plus coriace que prévue.
S’il ne renouvelle pas le genre
à cause de personnages et de situations trop stéréotypées, le nouveau film de
Sean Byrne se démarque par un cross over inédit entre deux sous genres à part
entière, le tueur en série bien barré et les requins mangeurs d’hommes (et de
femmes) et une férocité qui lui confère ce statut particulier des thrillers
bien énervés.
Incarné par un Jai Courtney déjà gratiné en Capitaine Boomerang
dans le Suicide Squad de David Ayer, le grand méchant de Dangerous Animals excelle
aussi bien dans ses joutes verbales que dans ses accès de violence ou ses
délires sadique en cabotinant juste ce qu’il faut pour ne pas se caricaturer lui-même.
Nerveux, suffisamment fun pour ne pas sombreur dans le sordide ou la violence
gratuite et jouant de ses ficelles scénaristiques pour arriver à ses fins (la
facilité avec laquelle Moses retrouve sa belle pour la sauver n’a d’autre
justification que de fournir une victime supplémentaire à Tucker), Dangerous
Animals est le film parfait pour une dose d’hémoglobine estivale avec cependant
une question latente à la fin du film : qu’est-il advenu du petit chien ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire