samedi 9 août 2025

Dangerous Animals

Un tueur en série, des requins, une belle surfeuse au passé compliqué. L’animal le plus dangereux n’est peut-être pas celui que l’on croit. 
Fidèle à la réputation du cinéma australien de mêler étroitement nature sauvage et morts à répétition (Razorback et Wolf Creek pour n’en citer que deux représentants), Dangerous Animals délaisse le bush pour les fonds marins et un jeu du chat et de la souris entre un redoutable prédateur et sa proie qui va s’avérer plus coriace que prévue.
S’il ne renouvelle pas le genre à cause de personnages et de situations trop stéréotypées, le nouveau film de Sean Byrne se démarque par un cross over inédit entre deux sous genres à part entière, le tueur en série bien barré et les requins mangeurs d’hommes (et de femmes) et une férocité qui lui confère ce statut particulier des thrillers bien énervés. 
Incarné par un Jai Courtney déjà gratiné en Capitaine Boomerang dans le Suicide Squad de David Ayer, le grand méchant de Dangerous Animals excelle aussi bien dans ses joutes verbales que dans ses accès de violence ou ses délires sadique en cabotinant juste ce qu’il faut pour ne pas se caricaturer lui-même. 
Nerveux, suffisamment fun pour ne pas sombreur dans le sordide ou la violence gratuite et jouant de ses ficelles scénaristiques pour arriver à ses fins (la facilité avec laquelle Moses retrouve sa belle pour la sauver n’a d’autre justification que de fournir une victime supplémentaire à Tucker), Dangerous Animals est le film parfait pour une dose d’hémoglobine estivale avec cependant une question latente à la fin du film : qu’est-il advenu du petit chien ?

Aucun commentaire: