On se
croirait revenu en 1986 avec Tony Scott aux commandes, match de football sur la
plage et fond de soleil couchant, amitiés viriles, rivalités exacerbées,
dépassement de soi, fraternité militaire et Tom Cruise bien sûr, omniprésent et
indéboulonnable.
Ce qui n’aurait pu être qu’un véhicule de plus pour égo de
star se révèle au final un blockbuster pur jus, efficace et tellement habité
par ses archétypes qu’il en devient presque touchant. Car au-delà d’une suite
du film original, Top Gun – Maverick se veut aussi une réflexion sur le statu
de star, miroir troublant pour sa figure de proue qui interroge ainsi ses
propres peurs.
Vieillir, être remplacé, assurer le passage de la nouvelle
génération sans trahir son propre passé. Autant de questions existentielles qui
font du film un passage de relais attachant et un film d’action sans temps
morts d’une sincérité bienvenue.
Top Gun – Maverick joue à fond la carte iconique
et le grand spectacle assumé, basique certes, mais diablement enthousiasmant.
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