Prenons une secte aussi puissante que dangereuse, des personnages doués de pouvoirs psychiques, une prétendue sorcière, un campus américain, du sexe homo et hétéro, des drogues, une jeunesse dorée américaine, et une apocalypse nucléaire.
Ce pourraient être les ingrédients de base d’une énième série Z ou un mélange indigeste. Ce sont tout simplement quelques éléments du scénario du nouveau film de Gregg Aarki que l’on n’avait pas vu aussi en forme depuis The Doom Generation.
Avec Kaboom, le réalisateur signe un film d’une incroyable énergie, mélange improbable entre la comédie de campus, le thriller parano et le fantastique.
Kaboom fait irrésistiblement penser à un courant de la littérature américaine représenté entre autre par Bret Easton Ellis et Chuck Palahniuk.
Ce dernier pour l’ambiance bizarre qui flirte avec le fantastique avant d’y sombrer entièrement au fur et à mesure que progresse l’intrigue, pour la secte qui renvoie à son roman Survivant, ses personnages qui ne pensent qu’à baiser (on pense à Choke) et par cette atmosphère de suspicion qui nous fait douter de tous les personnages (atmosphère que l’on retrouve dans Journal intime).
Mais Kaboom pourrait tout aussi bien être l’adaptation de l’un des romans de Bret Easton Ellis, improbable croisement entre les Lois de l’attraction (pour sa jeunesse friquée qui oscille entre des études incertaines, les drogues et le sexe) et Lunar Park, roman dans lequel l’auteur lui-même voit son quotidien s’effriter petit à petit en se demandant s’il devient fou ou s’il est le témoin d’évènements para normaux.
Kaboom est tout cela à la fois, la critique sociétale et le mal de vivre en moins. Car le film ne se veut ni un brûlot contre un certain mode de vie américain, ni un état des lieux pessimiste voire désespéré.
Au contraire, le film regorge de couleurs pétantes, de musique et d’une folie réjouissante. Bourré de répliques cultes (une jeune fille à son compagnon qui lui fait (maladroitement) un cunnilingus : c’est un vagin, pas un plat de spaghettis. Ou encore après une étreinte trop rapide à son goût : j’ai connu des frottis vaginaux qui durait plus longtemps), porté par toute une bande de jeunes acteurs et actrices pour la plupart inconnus et terriblement bon(ne)s, débordant d’énergie, Kaboom est une bouffée d’oxygène avant le Grand Cataclysme final.
Même si le film s’essouffle un peu dans sa seconde partie, on est immédiatement happé par cette histoire tellement invraisemblable qu’elle n’en est que plus jouissive. On passe une heure et demi en compagnie de personnages plus drôles et dingues les uns que les autres (le colocataire surfeur abruti, le dealer constamment stone, une galerie incroyable de gays, une sorcière nymphomane et j’en passe) et on sort de la salle avec un sourire béat sur le visage. Merci Gregg Araki pour ce trip joyeux et coloré, vivement la suite !
Ce pourraient être les ingrédients de base d’une énième série Z ou un mélange indigeste. Ce sont tout simplement quelques éléments du scénario du nouveau film de Gregg Aarki que l’on n’avait pas vu aussi en forme depuis The Doom Generation.
Avec Kaboom, le réalisateur signe un film d’une incroyable énergie, mélange improbable entre la comédie de campus, le thriller parano et le fantastique.
Kaboom fait irrésistiblement penser à un courant de la littérature américaine représenté entre autre par Bret Easton Ellis et Chuck Palahniuk.
Ce dernier pour l’ambiance bizarre qui flirte avec le fantastique avant d’y sombrer entièrement au fur et à mesure que progresse l’intrigue, pour la secte qui renvoie à son roman Survivant, ses personnages qui ne pensent qu’à baiser (on pense à Choke) et par cette atmosphère de suspicion qui nous fait douter de tous les personnages (atmosphère que l’on retrouve dans Journal intime).
Mais Kaboom pourrait tout aussi bien être l’adaptation de l’un des romans de Bret Easton Ellis, improbable croisement entre les Lois de l’attraction (pour sa jeunesse friquée qui oscille entre des études incertaines, les drogues et le sexe) et Lunar Park, roman dans lequel l’auteur lui-même voit son quotidien s’effriter petit à petit en se demandant s’il devient fou ou s’il est le témoin d’évènements para normaux.
Kaboom est tout cela à la fois, la critique sociétale et le mal de vivre en moins. Car le film ne se veut ni un brûlot contre un certain mode de vie américain, ni un état des lieux pessimiste voire désespéré.
Au contraire, le film regorge de couleurs pétantes, de musique et d’une folie réjouissante. Bourré de répliques cultes (une jeune fille à son compagnon qui lui fait (maladroitement) un cunnilingus : c’est un vagin, pas un plat de spaghettis. Ou encore après une étreinte trop rapide à son goût : j’ai connu des frottis vaginaux qui durait plus longtemps), porté par toute une bande de jeunes acteurs et actrices pour la plupart inconnus et terriblement bon(ne)s, débordant d’énergie, Kaboom est une bouffée d’oxygène avant le Grand Cataclysme final.
Même si le film s’essouffle un peu dans sa seconde partie, on est immédiatement happé par cette histoire tellement invraisemblable qu’elle n’en est que plus jouissive. On passe une heure et demi en compagnie de personnages plus drôles et dingues les uns que les autres (le colocataire surfeur abruti, le dealer constamment stone, une galerie incroyable de gays, une sorcière nymphomane et j’en passe) et on sort de la salle avec un sourire béat sur le visage. Merci Gregg Araki pour ce trip joyeux et coloré, vivement la suite !
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